JEN n° 32 : Edito






Voici, j'apporte les prémices des fruits du sol
que tu m'as donné, ô Eternel…

                                         Deutéronome 26 :10



          Le  Seigneur  avait   conduit   Israël   par  son  Ange  et Moïse à travers le désert jusqu'aux portes de Canaan. Ce qui avait été longtemps une  espérance  se matérialisait devant le peuple  maintenant. Bientôt  ils  entreraient  en   possession  de   l'héritage   promis.  Chacun   d'envisager   alors  ce  que serait  son avenir, l'un  cultiverait  des  céréales, l'autre la vigne, un autre encore les oliviers,  tandis  qu'un autre considérait son cheptel ovin. Les promesses du Seigneur ne resteraient  pas vaines, elles  allaient  s'accomplir. C'est alors que Moïse selon la Parole de  l'Eternel  avertit  le  peuple  de  ne  point  oublier  celui  qui  les  avait  conduits  jusque  là et qui allait en plus les établir dans leurs nouvelles richesses.

          Pour marquer  cet  honneur  dû  à  Dieu, le peuple  devait chaque année offrir  les  prémices  de  ses revenus   (fruits  du  sol,  pâte, animaux)  au Seigneur. Cette offrande  était  assortie  d'une promesse de prospérité pour toute l'année à venir :

Honore l'Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu : Alors tes greniers seront remplis   d'abondance, Et tes cuves regorgeront de moût.
Proverbes    3  :  9 - 10.   



          Les    prémices  consistaient   donc à   prélever au  début  de  l'année  la  première  part  des revenus, à  la  serrer  pour  l'offrir à  l'Eternel.  Abel notamment  offrit  les  prémices de   ses  troupeaux,  Genèse  4  : 4.  Il   est  mentionné   aussi   un   homme  de   Baal-Schalischa  qui apporta du pain des  prémices  à l'homme de  Dieu   ( Elisée ),   vingt   pains   d'orge,   et   des  épis   nouveaux  dans  son   sac.
2  Rois  4 : 42.  Mais   plus  généralement,  les  prémices  étaient   partagées   au  moment    de    la    seconde    fête    de    l'année,  celle   des   Prémices  qui   suit immédiatement  la  Pâque.  Les  israélites  apportaient  auprès des   sacrificateurs  des  gerbes de la nouvelle moisson et  les offraient à Dieu.

          Cette  fête  typifiait  la nouvelle plante, le grain de blé tombé en terre et qui   portait   maintenant  du fruit, Jésus-Christ  ressuscité. Il  est  les  prémices de ceux  qui  sont   morts  (1Corinthiens 15 :20)  dans  la  foi  et  qui  attendent   la résurrection des saints.
 
           Notre espérance est certaine, elle s'accomplira. toutefois en ce début d'année, interrogeons-nous sur les  prémices que   nous pouvons offrir à   Dieu   ?  
Il  ne  s'agit   pas    seulement   de   savoir   quelle   part   de   nos  revenus   nous  
donnerons au Seigneur mais plutôt de considérer déjà si Dieu est honoré dans  nos projets  comme  il  se  doit  en  occupant  le  premier  rang, les  prémices  de  toutes choses  ?  Nous  pouvons  être   préoccupés   par  toute  sorte  d'idées,  de  soucis,  d'évolutions  et   nous  espérons   une   bénédiction   divine,  mais  Dieu  a-t-il   été honoré ?  Nos  pensées,  nos  forces,  notre  temps  et   nos  revenus  sont-ils   des prémices    pour   le  Seigneur ou restent-ils notre part ? Honorons  Dieu  dans tout  cela  et soyons convaincus  que le Seigneur enverra sa bénédiction.

Franck Lefillatre


07/01/2007

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