Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que le temps des nations soient accomplis.

                                                                                                        (Luc 21 :24)

Israël n’est-il pas comme une aiguille sur l’horloge des prophéties divines ? Jésus ne l’a-t-il pas comparé au figuier fleuri qui annonce la belle saison ? Il y a quarante ans, en juin 1967, à la fin d’une guerre éclaire de 6jours à laquelle fut acculée la nation juive, le monde fut surpris de voir les soldats de Tsahal venir prier au Mur des Lamentations de Jérusalem. Le temps de la domination des nations sur Jérusalem était-il achevé ?

Pour ceux qui ont étudié cette guerre de près ou de loin, l’étonnement est là devant cette écrasante victoire de l’armée israélienne devant tous ses ennemis : chars, aviations rien ne résista à une déferlante qui n’est pas sans rappeler les textes de Josué ou de Samuel. Pour nous croyants, nous n’ignorons pas qu’au-delà de la valeur des hommes et des équipements engagés dans le combat, la main de Dieu était encore sur son peuple.

Nous sommes pris par une certaine émotion solennelle lorsque nous voyons ce peuple prier notre Dieu et le leur là même où leurs pères l’avaient fait avant eux. Mais nous n’ignorons pas leur besoin de découvrir nécessairement leur Messie en la personne de Jésus. Nous sentons aussi dans notre cœur qu’un temps bien particulier avait raisonné à l’horloge de Dieu.

Quarante ans ont passé, une génération. Qu’en est-il de tout cela maintenant ? Concernant l’espérance que cet événement avait soulevée en Israël, on voit bien que cela est retombé. D’autres guerres ont suivi, d’autres morts… Certes des accords de paix ont été signés avec l’Egypte, avec la Jordanie mais la paix et la sécurité d’Israël ne sont pas encore là. Jérusalem reste une pierre pesante pour les nations, une coupe d’étourdissement. La souveraineté sur la ville est toujours remise en cause, elle reste l’enjeu final de toutes négociations.

D’une certaine manière, le temps des nations est peut-être fini sur Jérusalem quoique les prophéties nous prédisent des temps très difficiles à venir, (Zacharie 12, Matthieu 24 :15 et suivant, Apocalypse 11), toutefois la véritable paix pour Jérusalem ne viendra ni par les chars, ni par l’habileté de tel premier ministre mais par Jésus-Christ seul.

Nous sommes à une heure avancée à l’horloge de Dieu, il est temps de nous réveiller car le salut est proche !